A la recherche de l'humain

La nuit commençait à tomber sur la ville d'Europa. Cela faisait bien longtemps déjà que plus rien n'était comme avant. Les rues étaient quasi désertes...A cette heure, déjà plus personne ne se risquait dehors.

Dans le cimetière à l'air abandonné la vie pourtant persistait. Elle jaillissait le soir à l'heure où d'autres vies sommeillent, elle jaillissait le soir pour que la mort puisse prendre ses droits sur la vie.

Dans l'un des caveaux, là sous la ville inerte, une jeune femme revenait à la vie.

Le vampire s'était endormi la veille en furetant dans les caveaux de la noblesse humaine. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'endormait en y cherchant quelque chose et ce ne serait certainement pas la dernière.

Les longs cheveux blonds ondulaient sur son corps, les yeux s'ouvraient, la main bougeait. Ylésia se réveillait.

L'oeil vif dès son réveil, elle s'humecta les lèvres en se relevant. Elle avait faim. Faim de sang, faim de vie. Elle regarda autours d'elle. Les relents de chairs en décomposition, vestige de son dernier festin, lui parvenaient par vague nauséabonde. Mais le vampire n'y prêtait pas attention. Elle venait de trouver ce qu'elle cherchait.

Blotti contre un mur. Le chat terrifié dardait sur elle son regard apeuré. Ylésia s'humecta une nouvelle fois les lèvres. Elle avait été prévoyante comme toujours, mais à défaut d'humain devrait se contenter d'un animal...pour l'instant.

Elle fixa l'animal comme si elle voulait l'hypnotiser. Les poils de la bête se hérissèrent sur son dos. L'instant d'après Ylésia bondissait sur sa proie et plantait ses canines dans le pelage tigré.

Quand elle eut terminé, elle jeta la carcasse de l'animal à terre en grimaçant. Elle avait connu encas plus gouteux.

Le vampire essuya ses lèvres du revers de la main, puis se couvrit dans sa cape noire, rajustant sur son visage le capuchon intégré. Ombre elle était redevenue, et elle était prête à reprendre sa quête là où elle l'avait laissé.

Elle fouilla sous la sorte de matela qui tapissait l'un des cercueils et y sortit une sorte de parchemin. Elle le lut à deux reprises avant de se mettre à faire les cent pas. Il lui restait deux heures au maximum pour fixer sa ligne de conduite, ensuite elle devrait affronter le monde et le retrouver lui.

Vivre avec les siens lui avait permis de développer certaines qualités: apprendre à raisonner, apprendre la patience et l'observation, savoir analyser, le meilleur moyen d'obtenir tout ce qu'elle voulait sans recourir à la force. Pour autant cela ne l'avait pas empeché de développer sa force tant physique que mentale, de développer sa vision et son audition, de développer sa rapidité de mouvement, apprendre à entendre les pensées, et surtout apprendre les techniques de torture mentale qui lui plaisaient tout particulièrement.
Elle caressa l'amulette à son cou. La raison de sa présence en ce monde, la raison de sa damnation.

Elle devait se concentrer et procéder par ordre si elle voulait le retrouver. QUI? Pourquoi? Comment? Où?

Elle recommença à faire les cent pas. L'une de ses mains trituraient son amulette tandis que l'autre tenait le parchemin.
Elle procéda par logique. QUI? L'humain. Tout ce qu'elle savait de lui, c'était qu'il était influençable, et reconnaissable à l'aide de sa cicatrice. Elle n'en savait guère plus.
Pourquoi? Parce que pour mener à bien sa mission, elle avait besoin de s'attacher certains humaines pour en faire "leurs" pantins. Les mener à faire ce "qu'ils" attendent d'eux sans avoir à se montrer. L'ombre était leur allié, elle ne devait jamais l'oublier.
Autours d'elle, les pans de sa cape ténébreuse dansaient, menaçants.
Comment? On se servant de ses capacités pour le retrouver et le soumettre. Ensuite, elle aviserait selon sa personnalité.
OU? Certainement à Europa. Du moins, c'était là que ses 3 semaines de recherches l'avaient conduite. Seulement Europa était vaste, la nuit limitée, la tâche s'annonçait ardue, ce qui n'était pas pour lui déplaire.

Ylésia s'arrêta de marcher. Là, dehors un hibou venait d'émettre son cri au sonorité inquiétante. L'oiseau de sagesse était loin, pourtant le vampire l'avait entendu distinctement. Ses lèvres s'étirèrent en une sorte de rictus qui ressemblait à un sourire. Il était temps de sortir.

Elle rangea le parchemin l'a où elle l'avait pris et sans se soucier des cadavres qui jonchaient le sol de la crypte après sa longue semaine de réclusion, elle sortit dans la nuit.

[...]

Ylésia marcha longtemps. Se mouvant dans l'ombre avec la grâce et la précision des prédateurs, elle le cherchait.
Silllonant la ville, elle venait de décider: cette nuit elle fouillerait Oniria Avenue.

Se servant de ses capacités comme de radars, elle avait ses sens aux aguets. L'ouie, la vue, l'odorat, et toujours ses ombres protectrices pour la camoufler, lui donner une longueur d'avance sur ce monde jadis propriété humaine.

Après une heure de vaines recherches, elle entendit des pas dans la rue anciennement silencieuse. Ils étaient encore loin mais ils se rapprochaient de plus en plus. Ylésia se plaqua contre un mur, s'immiscant dans l'ombre, se noyant dans les ténèbres de sa cape comme dans celle de la rue. Elle était aux aguets.
Trois possibilités s'offraient à elle selon la nature de la personne qu'elle croiserait: l'asservir, la vider de son sang, l'ignorer.

Pour l'heure la chasseresse guettait celui où celle qui venait d'oser pénétrer dans son univers, dans sa rue, sans y avoir préalablement été invité. Elle n'avait pas réalisé qu'elle se trouvait dans le quartier elfique, une négligence qui prendrait certainement toute son importance par la suite...

Modérateurs Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 01/05/2008

- Quelle Belle nuit Slink ...
- Rien ne peux être aussi beau que ce moment passé a tes coté !
- Oooo Arrette

Un jeune couple de semi Elfe coupait par le cimetierre pour rentré chez eux. Vous les voyez passez lentement, l'homme est grand, Blond au yeux vert habillé avec une chemise et cravate. Sa compagne, Elle, une petite brune, Avec une robe de soirée rouge scintillante. Ils marchèrent encore quelque mètre et le dénomé Slink arreta sa belle et lui dis :

- Karin ... Je sais que ce n'ai pas vraiment le bon endroit mais ... Il regarda à droite et à gauche ... Je ne peux plus attendre !!!!

Il la pris par la main et l'amnena dans un coin sombre et cacher par la végétation , certe factice mais qui remplisser bien son rôle.

La femme s'amusa de cette situation avant de poussée quelque cri ...

Ylésia fronça les sourcils. Elle détestait avoir à faire à des couples. Tout en eux lui donnait envie de vomir. Pourtant ce soir là, elle avait faim. Le chat n'avait fais que lui permettre de patienter avant de trouver un repas digne de ce nom, or il se trouvait qu'elle cherchait sa proie depuis plusieurs heures déjà...
Elle devait poursuivre sa quête elle le savait, mais...cette offrande du sort était bien trop tentante pour qu'elle puisse la refuser. Elle s'humecta les lèvres et silencieusement alla à la rencontre des deux tourtereaux.

Sa cape flottait autours d'elle, aussi menaçante que les canines qui lui barraient la lèvre inférieure.
Elle se mouvait avec rapidité et légèreté. Elle savait exactement où elle allait et ce qu'elle faisait.

Ombre parmi les ombres elle s'approcha au plus près de ses proies. Ils n'étaient qu'à quelques centimètres d'elle. Leur respiration saccadée lui parvenait disctinctement. Elle regardait avec indifférence leurs mains se ballader avec avidité sur le corps l'un de l'autre, leurs lèvres qui semblaient ne plus vouloir se quitter...

Ils semblaient particulièrement occupés, ce qui ne déplut pas au vampire, ainsi elle aurait l'avantage de la surprise.
La seconde d'après elle s'abattait sur eux. Elle avait bondit et atteri à leur côté, se servant de sa force et de l'effet de surprise pour s'emparer de la femme et la jeter plus loin comme si elle ne pesait rien.
Sans chercher à savoir si cette dernière était assommée où pouvait revenir contre attaquer, elle s'occupa dans la foulée de l'homme.
Elle l'agrippa par le coup et le regarda fixement. Non, il ne s'agissait pas de l'humain qu'elle recherchait, il ne s'agissait pas d'un demain tout court.

La surprise se lisait quand à elle, encore sur les traits du semi-elfe, réalisait-il seulement ce qui était entrain de se passer?

Ylésia ayant décidé que le semi-elfe ne lui servirait à rien, et la faim du à sa nature aidant, elle pencha sans ménagement la tête de son captif sur le côté et y planta ses crocs. Elle ne but pas grand chose, relâchant aussitôt sa proie en pestant. Elle trouvait que son sang avait un gout trop étrange à son gout. Elle pesta en s'essuyant les lèvres. Décidémment, il semblait être dit qu'elle ne mangerait pas à sa faim ce soir là.
Ce constat décupla sa colère pourtant, n'ayant plus rien à faire sur les lieux elle était prête à s'en aller sans les tuer...

» [Rp Libre] A la recherche d'un abris (COMPLET)