[RP Libre] John dans son bureau...

Les deux jambes sur mon vieux bureau et déjà mon cendrier rempli de mégot. Je suis un gros fumeur mais qu'est ce que j'en ai à faire. Au moins, ça affecte pas mes performances. De toute façon, ien à faire, c'est mort. Mon vieux poste télé ne rediifuse que des émissions de merde et j'ai déchiré mon dernier bouquin. Bref, un début de journée de merde ! je jette un coup d'oeil dehors: le soleil artificiel du Dôme se reflète rarement sur Grandelton District ! Normal vu que ces immeibles pourries sont aussi haut que dix pommes...Cherchez pas à copmprendre, je me comprends.

Bref ! Qu'est ce que je vais pouvoir faire aujourd'hui ? Aller me sauter une pute ? Non, c'est trop fatigant... Allez serrer quelques dealers histoire de pas trop m'ennuyer ? Non, trop fatigant ! Aujourd'hui, je suis rien flemmard moi ! Alors, il ne me reste plus qu'à m'allumer une autre clope, la fumer pépère et attendre qu'un éventuel client ou qu'un coup de fil résonne dans mon appart miteux et pourri...

Merde alors ! Quelle galère... Je sens que je vais bien me faire chiez ! j'aurais presque envie qu'un client se ramène...

Comme quoi y a des jours où même moi, j'aime bien bosser ! Qui l'eut cru !

J'ai même pas de putain de flingue et ça me fait chiez...Il est bon le détective sans arme, je sens que je vais aller faire des courses. En ésperant que ma dernière paye passe pas à l'as...

Mais, au bout du compte, je sais que je vais gaspiller mon flouze... Qu'est ce que vous voulez ? Je suis un putain de dépensier mais au moins ça me sauve la vie. En attendant, pas un client, autant sortir et prendre l'air pour aller faire des emplettes ! Eh oui ! Les gonzesses s'achètent des fringues, moi je m'achète des flingues... Je me redresse, prend mon fric et ma dernière clopinette. je me l'allume et me barre de mon bureau minable qui pue la clope à des rondes. La petite pancarte pour dire que je suis absent et voilà, le tour est joué. La porte est toujours fermée à clé. Y a pas de voleurs assez fou pour venir me chercher des noises mais dans ce monde de cons, plus on est prudent, mieux c'est ! C'est pas le bon dieu qui m'achètera un nouveau classeur quand même...

Chez Aldwich

30 Minutes après s'être rendu chez les Vieux de Grandelton

J'étais dans mon bureau là. je revenais de faire la fête avec mes nouveaux potes si on peut dire. Et quand j'y pense, je me dis que tout va mal dans cet endroit. Ce dôme pue, ce monde sent mauvais et je suis là, assis sur ma chaise qui va se casser un jour... Mes deux jambes sur mon bureau minable... Mon cendrier rempli à ras bord de cendres et de morceaux de clopes... Et ça pue l'odeur infect du tabac... Pas que ça me dérange , je m'y suis habitué ! Et le jaune sur les murs, ça donne un style, au moins j'irais pas demandé à un voleur de refaire mon appart pourri.

Je vais crever d'un cancer un de ces jours, j'aurais un beau trou au milieu de la gorge et je parlerais façon E.T. On pourra se foutre de ma gueule ou on pourra dire que c'est de ma faute, que j'avais plus à surveiller ma santé que ça mais bon... C'est ma vie et j'en fais ce que je veux ! Et puis, quand on y pense, le Cancer, tu meurs sur le moyen ou long terme... Ici, à Grandelton District, ton espérance de vie est même pas de un jour. Mais, c'est chez moi... ce quartier est toute ma vie et ce dôme aussi, c'est toute ma vie. Je me souviens, encore, quand j'étais jeune flic, plein de rêve, plein de fantasme... je pensais que j'allais changer la face du monde rien qu'en claquant des doigts. Mais c'était que des conneries ! Ce monde est corrompu, ce dôme est hors service et ces putains de politiciens sont des magouilleurs en puissances ! Jamais, je leur ferais confiance ! Non, je me suis rendu compte que si on voulait faire les choses, il fallait le faire soi même... Et c'est ce que j'ai fait en tendant un sacré doigt d'honneur à ce foutu con de Commandant de mes fesses ! Qu'il joue avec ses putes, moi je gérerais à ma façon. Et me voilà devenu Détective Privé ! L'Exécuteur de Grandelton District, la Terreur d'Europa qu'on commence à me surnommer... Ça sonne plutôt bien... J'aime...

En tout cas, le Damien Thorn que j'ai rencontré, je m'en souviendrais de ce nom... Lui, c'est un pourri en puissance, va falloir que je m'en occupe. Mais bon, pas tout de suite... La Vampire est bizarre, un peu faux cul sur les bords... Et le Gosse, une véritable tapette mais il y a du bon en lui, je sais pas si j'ai bien fait de lui sauver la mise. Mais , on me refait pas: un bon fight à la one to one ! Il a pas été correct le Costard Cravate et j'ai pas pu m'empêcher d'intervenir, mon bon coeur me perdra... Les jetons quand même... Mais, bon, il faut faire quelque chose ! Je me suis trop longtemps tu et j'ai laissé faire. Maintenant, on en est là et ça, j'aime pas ce que je vois. Il est temps de faire ressurgir de très vieux souvenirs...

J'éteins ma clope et crache un bon coup sur le sol. C'est jaune, et j'ai ça dans le corps... PFFF... Même pas peur ! je tire le tiroir sur ma gauche et en ressors un vieux bandeau tout crade, tout sale. " Out OF Control" que c'était écrit... Ouais, il avait pas tort. mais à l'époque, j'y croyais pas. Maintenant, j'y crois. On fait pas d'omelette sans casser des oeufs hein ? Que la fête commence... Je regarde la porte toute pourrie devant moi ! Un Job please ! Du flouze siouplaît ! J'attends toujours mes clients comme ça: les deux pieds sur la table et mes mains croisés sur la nuque. Je somnole, disons que je ferme les yeux quoi, et j'attends, je réfléchis, je rêve....

J'arrivait des Amérika et je cherchait des information sur se nouveau continant visité, Europia. Je sortait d'une drole d'endroite, une endroit ou on pouvait apeinne passé une minute seule, tout les garcons étaient apres moi, tous sans exeption était bourré d'alcool. Je l'avait remarquer, tous les Mec ne pense qu'a se saoulé, les filles et le sex. J'en ai marre, je ne pouvait plus suporté les saoulons qui me crachait leur fumé au visage essayant de me parlé correctement. J'avait l'impression d'être la seule femme dans cette endroit hideux et je me demandait sans arrêt se que je faisais dans cet endroit. Apres un long moment de réflextion, un grand musclé me fis un compliment, mais se compliment était de trop. Je déposai mon vers de Wisky sur le bar et d'un bon je me leva. Me dirigeant vers l'homme en question j'avait vraiment l'intention de lui démoilire le visage, mais je ne le fit pas, pour qu'elle raison, aucune en particulier. De son index, je donai trois petit coup sur le front de l'homme qui tomba à cause de l'ivres. Mais sans pour autant le laissé s'en sortir si facilement, je lui donna un coup de pied dans les cotes, avant de partie vers la porte. Je passa par dessus des ivrongs, a cotés des mal-aimé et des désepérés. Arrivée a proxitmité de la porte, je posa ma main sur cette derniere avant de dire a voix basse:

Adios Stupidos...

Je poussé la porte et sortie a l'extérieur en vitesse. Mes poumon étaient réjouit de pouvoir absorbé de l'aire pure.J'inspira la fraicheur de l'air avant de remarquer que la pluie tombait fort. Je baissai la tête vers le sol mes cheveux déjà mouillé. Je fermai les yeux avant de poussé un long soupire. Au oin elle apercut un Dome et sans attendre je m'y dirigea au pas de course. D'un pas rapide j'entrai dans le dome. A mon arrivé, un homme trapu et petit vin m'interpelé, c'était un italien, on le savait par sa langue et deplus, les langue nationnal était l'un de ses point fort, elle connaissait une bonne moyenne de conaissance des langues et elle entendit ses mots:

Andare! Andare! essa ha fatto nessun posto per persone come te! non poveri!

Sur un ton rude et colèrique je lui répondi:

Io non sono poveri! Io vengo da sotto la pioggia quindi Leave Me Alone!

Le petit homme me poussa dehors, mais je ne me laissa pas faire. Sur un ton toujours aussi sec, mais plus rude je continue:

Drop mi sporco mostro! lei pensa che il denaro poi lachez me!

l'italien la laissa passé le regard posé au sol, il savait que j'avais raison, alors je continue ma route vers une réception...vide...et sur un ton calme elle dit:

Il y a quelqu'un?

[Une semaine après Oniria dirions nous]

Ylesia marchait dans les rues sombres et désertes. Telle une ombre elle avançait discrètement. Elle savait où elle allait.
Cela faisait une semaine à présent qu'elle apprenait à découvrir Europa, une semaine et toujours aucune trace du gamin. Pourtant, le vampire ne perdait pas patience. Tenace et confiante, elle savait qu'elle finirait par le trouver.

D'ailleurs cette nuit, elle avait une nouvelle piste. Un homme. Celui que l'on surnomait la Terreur d'Europa. Nul n'ignorait son nom, beaucoup semblait le craindre, rien ne lui échappait, rien ni personne. C'était de lui dont elle avait besoin. Lui saurait la mener à l'enfant, il lui apprendrait des choses.

Ylesia y avait beaucoup réfléchit. Sa stratégie était simple, obliger la Terreur à la mener là où elle voulait sans que cela ne lui coûte rien et sans avoir à se montrer non plus.

Son plan? L'improvisation. Elle se faisait confiance, elle se fierait à son instinct. Il ne la trompait pour ainsi dire jamais.

Elle marcha donc jusqu'au bureau de John Mallone. La nuit lui appartenait. Elle ne doutait pas de réussir dans sa mission et encore moins dans son objectif nocturne, après tout, n'était elle pas Ylésia?

La nuit commençait juste et déjà le bureau de la Terreur lui ouvrait les bras. Elle comtempla la batisse. Le moment était venue de reprendre du service. Elle se cacha davantage à l'intérieure de son capuchon. Il était plus que temps pour elle d'agir, elle n'avait déjà que trop trainé. L'enfant, il lui fallait l'enfant. La Terreur saurait la mener jusqu'à lui sinon....tant pis...

La nuit lui appartenait. A cette heure ci tous dormait. Tous, sauf lui. A non pas douter la seule lumière allumée et provenant du premier étage venait du bureau de John Mallone.

Ylésia fixait la fenêtre d'où s'échappait la lumière. Elle devait y aller.

Sans plus hésiter elle bondit et se retrouva sur le rebord de la fenêtre voisine à celle de Mallone. Son capuchon cette fois n'était plus superflu. Elle craignait que la lumière ne lui brûle les yeux. Elle tira au maximum le dit capuchon sur son visage, et ainsi camouflée, longea le rebord jusqu'à se retrouver à côté de la fenêtre du détective. Elle était close. Les rideaux opaques étaient tirés, mais ils n'étaient pas suffisamment lourds pour empêcher la lumière de filtrer à travers.

Ylésia réfléchit. Elle devait entrer, et certainement pas par la porte. L'homme ne devait la voir. Pas avant qu'elle ne l'ait décidé où alors elle devrait le tuer.
A cette pensée, elle ne pu s'empêcher de s'humecter les lèvres. Il faisait faim tout à coup, et elle pouvait presque sentir le sang qui circulait dans les veines de l'homme derrière la fenêtre. Dormait-il? A en croire les rumeurs, rarement. Mais pouvait on se fier pleinement aux rumeurs?

Ylésia prit sa décision, elle frapperait à la fenêtre jusqu'à ce qu'il vienne ouvrir, puis elle bondirait et irait se percher sur le rebord du dessus, à moins qu'elle n'opte pour celui du dessous. Bref, elle agirait par réflexe, ainsi quand il viendrait ouvrir la fenêtre, elle lui parlerait mais lui ne pourrait la voir.

Ayant ainsi pris sa décision le vampire ne perdit pas davantage de temps et frappa trois grands coups à la fenêtre de John Mallone avant de bondir sur le rebord supérieur et de se fondre dans l'ombre.

Elle l'attendait...

Je suis sans gène quand même... Surtout quand je me fais chiez... Et aussi quand mon cendar est rempli d'une quantité impressionnante de cendres de cigarettes. Alors qu'est ce que je fais ? J'ouvre ma fenêtre qui tient par l'opération du Saint esprit et je verse tout ça dehors. Au moins, l'asphalte de Grandelton est tellement dégueulasse que deux kilos de clopes de plus ou de moins, c'est vraiment pas grave... Et en plus, j'ai un cendrier tout beau, tout neuf, quoique toujours gris ! Pas grave, au moins, il est dispo pour accueillir mes nouvelles clopinettes...

Parce que, le but d'un cendrier, c'est bien de récolter les cendres des cigarettes ainsi que ses mégots quand on y pense... Ça n'a pas d'autres fonctions normalement... Sauf dans certains cas auquel je suis habitué. Soudain, j'entends une gamine gueuler un truc que je comprends pas et que, de toute façon, j'en ai rien à foutre. Le Réceptionniste doit encore se faire traiter de tous les noms ! Mais bon, à part rester planter dans sa chaise à mater des films de culs, il sait rien faire. Et en plus, elle demande s'il y a quelqu'un. Mais pauvre cloche, y a du monde ! Y a les vieux cons du deuxième étage, l'handicapé du Rez de Chaussé, même que tu rentres chez lui, ça pue la pisse, la merde et le vomi ! Un taré de la vie qui s'est foutu dans l'alcool pour je ne sais quoi celui là ! Au premier étage, c'est vide, sauf pour les pauvres clodos qui viennent squatter parce que je le leur permets. Et au troisième étage, y a moi ! John Malonne ! Détective Privé en mal de fric qui a envie d'un PUTAIN DE BOULOT !

Soudain, j'entends une personne frapper. Enfin, un client ! Cool, je vais pouvoir gagner du fric dans cette histoire ! Sur quoi, je vais bien pouvoir tomber moi? De toute façon, j'accepte tout et même le pire des enculés est un client potentiel que je me chargerais de faire payer à ma sauce un de ces jours. Je suis un chat, je retombe toujours sur mes pattes... M'enfin bon, trêve de plaisanterie, je m'installe sur mon vieux bureau tout merdeux et je pose mes jambes dessus. je m'allume une clope et exhale la fumée. Je devrais peut être ouvrir la porte mais il fait un putain froid de canard !

Ouais ?

Que je dis de ma voix de la plus neutre. la plus professionnel. mais ça marche pas, ça donne plus le genre je m'en foutiste qui prend la vie à la baba cool...

Elle l'entendit répondre, mais nul bruit de pas ne suivi sa réponse. Elle fronça les sourcils. Voilà bien une chose qu'elle n'avait pas prévu.
Elle patienta encore un peu, mais il était évident que l'homme ne bougerait pas.
Ne pouvant faire autrement, elle redescendit sur le rebord de la fenêtre de l'étage qu'elle venait de quitter. Derrière son capuchon, bien à l'abri des regards indiscrets, elle semblait calme, sereine, pourtant intérieurement elle fulminait. Le Mallone avait intérêt à être à la hauteur de sa réputation, car sinon elle saurait se souvenir qu'il n'y avait point de repas superflu...

Le vampire se reposta à nouveau devant la fenêtre du détective et frappa bien plus fort que la première fois. Elle frappa, frappa, et frappa encore. N'attendant que le moment où elle entendrait l'homme se mouvoir derrière la fenêtre close pour remonter à la vitesse de l'éclair se tapir dans l'ombre qu'elle aurait préféré ne point avoir à quitter.

Attentive, elle guettait chaque silence et chaque bruit. Rien ne pouvait lui échapper. Il était impensable que l'homme puisse la voir avant qu'elle n'ait décidé qu'il le pouvait.

Mais pour l'heure elle frappait contre la vitre qui menacait de se briser sous ses coups. Elle était bien décidé à le faire venir jusqu'à elle, tout en espérant toutefois, qu'elle n'aurait pas à ameuter tout l'immeuble pour se faire.

Mais qu'est ce que c'est que ce foutoir ! Pas moyen d'être tranquille nom d'une pipe ! Pour une fois que j'ai un client, il faut qu'on vienne me faire chiez !? Pas croyable, pas possible mais qui peut frapper sur ma fenêtre comme un taré ! Je vais lui apprendre moi à ce petit crétin à me les briser menu quand j'ai enfin une putain de touche !

Il pleut, il fait dégueulasse mais il me suffit de regarder à ma droite pour savoir qu'il y a une ombre qui en est en train de frapper sur ma fenêtre. La petite lumière de mon bureau fait apparaître, fugacement, une sorte d'ombre. Pile poil, sur ma droite. Elle semble pas faire gaffe cette ombre. L'intrus, en question, va se souvenir de moi nom d'un petit bonhomme ! Je lui réserve une surprise dont seul moi ait l'habitude de faire !

Tant qu'à faire, autant péter moi même ma propre fenêtre ! On est jamais mieux servi que par soi même non ? Discrètement, ou pas, je sors mon flingue tout en sifflotant ! Ça tombe bien ! Mon Mateba a besoin d'un petit nettoyage ! Un vieux chiffon pas trop sale et je commence à l'astiquer en sifflotant comme si de rien n'était. Du coin de l'oeil, je surveille que l'ombre est toujours là. Banco cacao ! Toi mon petit, tu vas avoir une surprise, c'est moi qui te le dit ! puis, je range mon chiffon, regarde mon arme en souriant puis en m'esclaffant comme j'en ai l'habitude.

Soudain, avec vitesse et rapidité, je plie mon bras gauche, retourne légèrement mon poignet et le canon de mon pistolet moyen se retrouve en direction de la fenêtre. J'appuie trois fois sur la gâchette, le pistolet tire trois coup en plein centre de la fenêtre. La déflagration fait un bruit du tonnerre, ça devrait calmer le con qui joue avec moi ! Et en plus, ça me laisse le temps de me relever vite fait bien fait, de contourner mon bureau et de me mettre en face de la fenêtre. Puis, je me déplace rapidement vers le mur sur la droite et m'y colle contre. Ainsi, j'ai une vision périphérique intéressante de la situation.

T'es calmé là ? Tu veux encore jouer au con avec moi ? Ramènes ta fraise ! Parce qu'à cause de toi, j'ai perdu un client à coup sûr ! Putain, je vais t'exploser ! Foi de Malonne !

A l'instant même où le vampire entendit le bruit de la gachette que l'on presse, elle se jeta sur le côté. Moins d'une seconde plus tard, trois détonations retentirent emportant et la fenêtre et sa complaisance. Le Malonne commençait sérieusement à l'échauffer.

Pourtant, elle avait toujours besoin de lui, il lui faudrait donc user de toute la diplomatie dont elle était capable et retenir autant que faire se peut ses élans meurtriers. Tout en pensant cela elle s'humecta les lèvres. Dommage! Elle aurait bien goûté un peu de ce sang qui semblait bouillant à souhait...Plus tard peut être...

Après s'être assuré que l'homme ne tirerait plus, elle parut devant la fenêtre, où plutôt ce qu'il en restait. Emmitoufflée dans le sombre de sa cape, elle ressemblait à une funeste apparition, ce qu'elle était d'ailleurs la pluspart du temps. Redresssant la tête, elle lança un "BOUH!" avant de sauter dans l'appartement et de tourner la tête vers Malonne.

- Alors c'est ainsi que l'on reçoit les dames La Terreur?

La malice dans sa voix était aisément perceptible contrairement à son visage qui demeurait masqué par la pénombre de la pièce et du capuchon. Seul le léger éclat morne de ses yeux brillait par instant et révélait que l'habit était habité.

- Attention! Je pourrai TRES mal le prendre.

Elle avait conservé le même ton badin et avançait lentement vers le détective. Elle ne s'arrêta qu'à quelques centimètres de lui. La façon dont elle avait appuyé le mot "très" montrait que malgré sa nonchallence affectée, elle pouvait être plus que menaçante.
Elle parlait faiblement, à voix basse comme si elle eut craint de réveiller quelqu'un. Sa façon de parler était caressante, envoutante presque, et ressemblait à une sorte de chuchottement ou de sifflement sans être ni l'un ni l'autre, cela ressemblait à une sorte de mélopée parlée.

A l'abris derrière son capuchon elle le toisait, le détaillant methodiquement du regard. Quand elle eut fini elle se recula, puis avisant le fauteuil qu'il avait quitté un peu plus tôt alla s'y asseoir.
Elle ne l'avait pas quitté des yeux...

- Je ne pensais pas me montrer aussi vite La Terreur. Vous êtes ma foi assez contrariant je dois dire. Passons, j'ai un travail pour vous, j'espère que vous saurez enfin vous rendre plaisant.

Puis passant du coq à l'âne, l'air de rien, elle ajouta:

- J'ai horreur de l'odeur de la fumée!

Elle fit un bond, et de la chaise se retrouva aux côtés de Malonne. Elle colla son nez à son cou et le respira.

- Vous avez le sang chaud n'est ce pas? J'aime les hommes qui ont le sang chaud!

Ayant dit cela elle se lécha légèrement les lèvres résistant à grand peine à l'envie qu'elle avait de lui lécher le cou, y planter ses dents, en aspirer le sang...Elle se recula, et rejetta sa capuche en arrière offrant à sa vue son visage pâle d'immortelle.

- Alors vous acceptez de travailler pour moi?

Elle le regarda dans les yeux puis remis son capuchon avant d'aller s'asseoir sur son bureau cette fois. A sa façon elle venait de se présenter.
Elle jouait avec un mégot. L'écrassant conscencieusement entre ses doigts. Elle attendait sa réponse.
Ses yeux étaient invisibles dans l'obscurité de son capuchon mais il apparaissait clairement qu'elle l'observait.
Douce menace dans l'obscurité feutrée, elle semblait si sereine et pourtant ô combien dangereuse!
La vie de la terreur ne tenait en l'instant plus qu'à la seule réponse qu'il ferait à son impromptue visiteuse.

J'éditerai demain, Je repond!!

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